vendredi, mars 31, 2006

Le Bénin profond se dévoile


La Commune de Lokossa à portée de tous

En compagnie de Monsieur Raoul Houéssou, Médécin en chef de l'hôpital de Lokossa et Maire de la commune, le lecteur découvrira le Bénin profond dans sa plénitude. En fonction des réalités locales de gouvernance, la commune de Lokossa assure à la réforme de la décentralisation en cours au Bénin, une expertise favorable à l'avancée à la démocratie.
Sur plusieurs points ci-après, Monsieur le Maire a exprimé sans inquiétude ses préoccupations, sa vision et ses espérances en partageant humblement ses expériences politiques. Cette démarche est une prémice qui se reproduira suivant l'appréciation du lecteur

I – Regard sur la commune et ses arrondissements
M. le Maire : La Commune de Lokossa, limitée au nord par la Commune de Dogbo, au Sud par les Communes d’Athiémé et de Houéyogbé, à l’Est par celle de Bopa et à l’Ouest par le Togo, est le Chef lieu des départements du Mono et du Couffo. Elle couvre une superficie de 26O km2 pour une population de 77.O65 habitants dont 38.124 hommes et 38.941 femmes (RGPH 2002 : Recensement Général de la population et de l’Habitat).

De part sa situation géographique, la Commune de Lokossa est constituée d’un brassage de populations venues de plusieurs régions. Ce qui justifie la diversité de sa population. Elle a aussi le privilège d’abriter tous les services départementaux et régionaux du Mono et du Couffo.
En effet, sur le plan territorial, elle compte cinq arrondissements à savoir Agamè, Houin, Koudo, Lokossa et Ouèdèmè avec un total de quarante trois villages et quartiers de villes (7 quartiers de villes et 36 villages). La répartition de cette population par arrondissement donne le résultat suivant :
v Agamè : 11.465 habitants
v Houin : 6.362 habitants
v Koudo : 12.427 habitants
v Ouèdèmè-Adja : 9.857 habitants
v Lokossa : 36.954 habitants
La commune de Lokossa est à 106 kilomètre de Cotonou, capitale économique du Bénin. C’est une population dans laquelle les jeunes de moins de 15 ans constituent les 52,1% de l’effectif global.

II - Présentation des collectivités locales
M. le Maire : Autrefois circonscription urbaine, Lokossa est devenu commune, comme toutes les localité du Bénin, depuis l’avènement de la décentralisation. Elle est dotée d’un conseil communal. Ce conseil a été installé le 19 février 2003. Il constitue l’organe délibérant des décisions issues des sessions. A sa tête se trouve M. Raoul Houessou, élu Maire . Il est responsable de l’organe exécutif.

Depuis la mise en œuvre de la décentralisation au Bénin, le conseil communal de Lokossa, surtout son organe exécutif qu’est la Mairie, a la lourde mission de conduire à bien les affaires de la commune, afin de l’inscrire sur la voie du développement durable. Il s’agit là d’un défi majeur qui requiert la mobilisation et la participation de toutes les forces vives de la commune aux tâches de construction. Or, les populations ne maîtrisent pas forcément les enjeux de cette nouvelle forme de gestion de la chose publique. Ainsi, conformément à la loi n°97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin en son article 2 : « la commune constitue le cadre institutionnel pour l’exercice de la démocratie à la base. Elle est l’expression de la décentralisation et le lieu privilégié de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques locales». A ce titre, le Maire a l’obligation de rendre compte périodiquement à la population afin de susciter son adhésion permanente aux actions de développement local.
C’est pourquoi, nous avons instauré au niveau de la commune un dialogue permanent avec les populations. Dans ce sens, la communication interne et externe à l’administration font l’objet d’une attention très soutenue.

Nous avons dès notre arrivée commencé par l’organisation de l’administration communale après la mise en œuvre de l’élaboration du plan de développement communal. Pour faciliter le processus communicationnel, il a été créé un service de la communication. Ce service a élaboré un plan de communication local annuel et assure son suivi régulier. C’est ce qui nous a permis de créer au niveau de la mairie, une revue trimestrielle d’information dénommée « Lokossa-xo » qui est distribuée à titre gratuit aux populations et partenaires au développement. Il y a eu la signature de contrat de prestation de service avec la Radio Mono, la Voix de Lokossa pour faire passer non seulement les communiqués radio diffusés de la mairie mais aussi des émissions interactives dénommées « Allo la Mairie » pour les actions telles que : le compte rendu des actions du conseil communal, la sensibilisation et autres.

Une brochure de présentation de la Commune est éditée avec une autre brochure que nous appelons le PDC en bref (Plan de Développement communal). Dans le souci de faciliter aux populations l’accès aux NTIC, nous avons essayé de créer un centre multimédia qui fonctionne à merveille. Ce centre permet à nos populations de faire des recherches dans divers domaines d’activités. Aussi, s’agit-il de la création d’un espace d’épanouissement et de divertissement des populations. Nous envisageons faire la connexion à haut débit à Internet par satellite pour améliorer la communication à moindre coût. Les citoyens pourront facilement être connecté dans leurs travaux de recherche. C’est un projet dont le financement est bouclé. Il ne reste que le démarrage des travaux d’installation.
Une réorganisation de notre centre de documentation est en cours de réalisation. Il faut signaler que toujours dans le cadre des NTIC, la mairie a bénéficié depuis l’année dernière du Ministère de la Communication et de la Promotion des Technologies Nouvelles, d'une Unité d’Information Publique (UIP). C’est le lieu d’exprimer notre gratitude pour ce lot de deux micro-ordinateurs, une imprimante, un onduleur et autres accessoires dont la mairie a été gratifiée afin de permettre à la radio locale de relayer les informations du gouvernement.

En ce qui concerne les contacts avec les populations, des réunions s’organisent périodiquement pour échanger avec elles sur certains problèmes de développement. Dans cette même optique, il est important de souligner qu’en septembre 2004, nous avons organisé une tournée dans les arrondissements pour vulgariser le Plan de développement communal. En 2005, une nouvelle tournée est entreprise toujours dans les arrondissements, mais cette fois-ci, nous avons choisi de parcourir tous les villages de la commune afin de recueillir les préoccupations des populations. Cette opération a connu son démarrage le 28 juin 2005 par l’arrondissement de Houin. L’objectif est de constater les réalités quotidiennes que vivent nos communautés avant de savoir les stratégies à mettre en œuvre pour répondre ces différentes préoccupations.

Actuellement, nous avons un projet important, celui de procéder à l’érection de certains hameaux en quartiers de ville et villages en tenant compte du nombre d’habitants qu’ils regorgent.

Il faut rappeler que notre site Internet est en cours de réalisation et sera fonctionnel sous peu. Ainsi, toutes les informations sur la vie communale, les loisirs, les associations, etc peuvent être consultées à tout moment sur ce site. Toujours dans l’optique du service au public, les heures d’ouvertures du centre multimédia ont été revues et relevées après sept mois de travail. Le centre est maintenant ouvert tous les jours de huit heures à 22 heures, parfois à 23 heures. Ce changement a un impact positif sur la fréquentation. L’accueil se veut donc toujours plus performant et de qualité.

Pour améliorer le dialogue avec le citoyen, nous sommes entrain de mettre en œuvre d’autres stratégies plus efficaces en matière de communication.

Enfin, nous avons planifié une série de formation en direction du personnel de l’administration communal pour améliorer la prestation de service à la mairie. L’élaboration et l’adoption du Plan de développement communal ont été possibles grâce à l’appui conseil de la Service Néerlandais de Volontaires. Nous pouvons vous affirmer à ce niveau que plusieurs actions ont été menées. La bonne gouvernance et la transparence nous obligent à partager de façon régulière l’aboutissement ou non de certaines de nos actions menées ou entreprises. C’est ce souci qui nous guide à penser, en plus de tout ce qui se fait en matière de communication, à l’organisation de journées porte ouverte sur la mairie avec une conférence de presse à l’ouverture.

Par ailleurs, nous pouvons vous dire que la Commune est composée de plusieurs groupes sociolinguistiques dont les Kotafon et les Adja constituent le grand nombre soit respectivement une proportion de 70% et 26%. La population est en majorité rurale soit 64%.

Les principales activités économiques peuvent se résumer à : agriculture, élevage pêche, exploitation de bois de chauffe, exploitation des carrières de gravier. Quant aux secteurs secondaire et tertiaire, ils restent embryonnaires (déclin de la filière palmier à huile, faute d’une politique de diversification et de substitution. Mais, nous sommes actuellement entrain de dynamiser cette filière avec une nouvelle politique, celle de développement).
Nous avons engagé une nouvelle politique dans ce secteur dans le domaine de l’environnement :
- Assainissement : C’est un volet qui préoccupe le conseil communal et son organe exécutif. Dans ce domaine, plusieurs activités ont été engagées. Il s’agit notamment de la mise en œuvre du plan de zonage, de la destruction périodique des dépotoirs sauvages, de l’entretien courant des voies d’accès, pavées, de l’entretien périodique des caniveaux et de la collecte des ordures ménagères, de la lutte contre les sachets plastiques.
Toutes ces actions contribuent énormément à régler le problème de l’assainissement de la ville. Il faut signaler que dans le domaine de l’assainissement, nous bénéficions de l’appui de nos partenaires d’Evere en France, pour accomplir pleinement cette activité. C’est ce qui justifie l’achat des charrettes depuis un moment et d’un camion benne cette année.

Un point important de ce volet concerne la salubrité. Elle a lieu tous les derniers samedi du mois et est dénommée : journée mensuelle pour un environnement sain. Une mobilisation générale des populations est faite autour cette activité. Elle est élargie aux arrondissements de la Commune.

- Reboisement : À ce niveau, nous avons commencé par reboiser non seulement toutes les artères de la ville sans oublier les arrondissements mais aussi des domaines appartenant à la mairie.
- Voirie : Au cours de l’année passée, nous avons enclenché le processus d’achat d’un bulldozer pour ouvrir et réhabiliter certaines voies dans la commune. Ce processus a connu son aboutissement en 2005. Ce qui a permis à la Mairie de réaliser non seulement la réhabilitation de certaines voies mais aussi l’ouverture de plus de trois kilomètre de piste entre Agnito dans l’arrondissement de Koudo et Dessa dans l’arrondissement de Houin.
- Pollution : Des actions importantes ont été menées dans tous les secteurs à travers des réunions, des émissions radiophoniques, des communiqués radio diffusés pour amener les populations à prendre conscience des méfaits de la pollution.
- Pour aménager les bas-fonds et faciliter la promotion de certaines cultures chez nous, il a été retenu à Tinou-Hounsa la mise en valeur du forage artésien pour l’irrigation d’un domaine de deux (02) hectares pour la riziculture, le maraîchage et la culture de banane plantain et l’installation de trois bornes fontaines, une entre Dévikinto et Agonsa, une à Lohoué et une à Agnivèdji.
Pour ce qui est du cadre de vie des populations, plusieurs actions sont menées et continuent d’être menées dans le sens de leur bien être.
En matière de l’hydraulique villageoise, nous avons mené des actions pour assurer l’accès à l’eau potable aux populations. Il s’agit de : Agnito, Kplogomè I et II, Tozoumè, Atikpéta, Agnivèdji. Il existe d’autres villages qui seront prise en compte pour 2005.

Dans le secteur de l’éducation, plusieurs actions ont été entreprises et d’autre déjà réalisées. Il s’agit de :
- Construction d’un module de deux classes à l’Ecole primaire publique de Tozounmè groupe B
- Construction d’un module de trois classe à l’Ecole primaire publique d’Alligoudo.
- Construction d’un module de trois classes à l’Ecole primaire publique d’Adrogbo groupe B dans le cadre du PNDCC (En cours)
- Construction d’un module de trois classes à l’Ecole primaire publique d’Agamè groupe B dans le cadre du PNDCC (En cours)
- Construction d’un module de trois classes à l’Ecole primaire publique de Dessa dans le cadre du PNDCC (En cours)
- Construction d’un module de deux classes au Ceg4
- Six villages ont bénéficié cette année des activités du PNDCC.
Grâce au partenariat Lokossa-Evere, nous avons organisé en août dernier un atelier d’échanges d’expériences entre enseignants d’Evere (Belgique) et enseignants de la maternelle du Mono et du Couffo.
Dans cette même optique, quatre enseignants de Lokossa se sont rendus à Evere pour le même objectif.

Dans le domaine de la culture et sport nous avons :
- Organisation de concours de musique traditionnelle (groupe de musique folklorique)
- Organisation de concours de dessin conduisant à la réalisation du logo de la Commune
- Création de l’orchestre communal (IROK) mais n'avons pas encore d’instruments de musique
- Participation à l’organisation de la fête traditionnelle « Yê »
- Participation à l’organisation du 1er anniversaire du décès de l’artiste GNONNAS Pédro
- Organisation d’un atelier de formation en direction opérateurs économiques pour la promotion de leurs activités.
- Organisation du tournoi communal doté de trophée : l’objectif est de constituer une équipe communale. Toutes nos actions en matière de sports visent à mettre en valeur les potentialités locales. Il nous reste bien sûr des objectifs à atteindre d’ici la fin de notre mandature mais la politique sportive est bien enclenchée et tournée vers l’avenir (soutenir la pratique de toutes les disciplines sportives à l’école primaire et pour les deux sexes)
- Victoire de l’équipe féminine BAOBAB de handball au cours des championnats passés junior à Poto-Novo et senior à Lokossa en 2004).

III - Lutte contre la Pauvreté
1 – Nous avons intégré la stratégie de réduction de la pauvreté dans notre programme de développement en nous inspirant du DSRP (Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté) et en l’adaptant aux réalités de notre localité.
2 – Les difficultés sont énormes et se trouvent sur tous les plans étant donné que nous avons des ressources très limitées et l’Etat n’arrive pas à garantir le minimum qu’il faut aux communes au moment opportun.
3 – Nous pouvons le constater dans leur vécu quotidien et à travers leur satisfaction dans la réalisation de certaines infrastructures socio-communautaires.

IV - Développement local
1 - Les acteurs du développement ne relèvent pas exclusivement du conseil communal. Il y a le gouvernement, les organisations de la société civile, les partenaires locaux, nationaux et internationaux au développement, les citoyens et autres acteurs intervenant dans le développement.
2 – La promotion du développement local est organisée en associant tous les acteurs à travers une mobilisation générale. La participation des citoyens joue un grand rôle dans la promotion du développement local. Il y a aussi le fait que le développement local préoccupe les gens. Mais très peu de gens s’y consacrent. Il faut se demander qu’est ce que j’apporte à la commune et non qu’est ce que la Commune m’apporte.
3 – Les acteurs clés du développement sont :
v Le conseil communal à travers les décisions prises en conseil et le suivi de l’exécution
v Le gouvernement qui intervient dans tous les secteurs à travers les ministères sectoriels
v Nos partenaires d’Evere en Belgique qui interviennent dans la salubrité et l’assainissement de notre cadre de vie surtout dans le ramassage des ordures ménagères.
v La SVN qui nous donne des appuis conseils
v PRODECOM intervient en appui technique
v La société civile à travers leur participation quotidienne à toutes les questions qui touchent le développement (ONG, association, groupements de femmes).
4 – Les priorités ont été fixées et ceci secteur par secteur. Nous pouvons citer :
v Le renforcement des capacités d’équipements marchands et d’aménagement (collecteurs)
v L’amélioration des capacités sanitaires (prévention des maladies infectieuses, PV/VIH, infrastructures…)
v Le renforcement du système éducatif (construction d’infrastructures, renforcement des capacités des enseignants)
v Le renforcement de capacité de gestion du développement local
v L’amélioration de l’économie locale.

V – Dynamique foncière
1 – Compte tenu des raisons sociales, actuellement, chacun cherche à être chez lui. Cette tendance amène certains à s’installer même dans les zones non loties. Face à cette situation les autorités ont pris la décision de poursuivre le processus de lotissement compte tenu de l’étendue de la ville.

Ce sont les présumés propriétaires terriens qui détiennent le titre de propriété. L’intervention de la mairie permet de suivre les normes qui régissent les procédures de lotissement pour un bon aménagement et une meilleure viabilisation.
Schéma directeur de la ville.
Cette dynamique est caractérisée par :
v L’établissement de convention de vente
v L’enregistrement au registre des présumés propriétaires (états des lieux)
2 – L’intervention de la mairie permet une maintenir une confiance entre présumés propriétaires terriens afin d’éviter d’éventuel conflit.
Mécanismes de résolution des conflits
v Résolution à l’amiable par le maire et le bureau des sages et notables (intermédiation)
v Résolution par le tribunal de conciliation en cas de non compréhension des deux parties en conflit
v La procédure du tribunal de première instance
Cette façon de régler les conflits permet de voir clair en ce qui concerne la gestion des affaires domaniales.
3 – La poussée démographique amène les populations à étendre leur lieu d’habitation. Or, il n’existe pas pour le moment une politique de mise en réserve des terres cultivables. La Mairie achète de domaines aux propriétaires pour les mettre à disposition de jeunes. Il faut un plan cadastral de la Commune De façon durable, nous ne pouvons pas affirmer qu’il existe une organisation pour garantir l’exploitation des terres cultivables. Cela permet d’assurer une bonne gestion des terres.
4 – Les tarifs de cession de domaine varient d’un individu à l’autre et d’un quartier à l’autre. Par exemple à Agnivédji première tranche, le tarif varie de 900.000 F CFA à des millions. Tout dépend de la position de la parcelle par rapport à la voie bitumée et aux voies centrales.
VI – Mobilisation des ressources financières

La mobilisation des ressources financières est caractérisée par les ressources fiscales et celles non fiscales
1. Recette fiscale
Elle est mobilisée par la recette des impôts sur la base du rôle établi la Direction Départementale des Impôts
Déroulement des activités de recouvrement
v Direction Départementale des Impôts
- Recensement de la matière imposable
- Détermination de l’assiette
- Etablissement des rôles
- Mise à disposition du Receveur des Impôts des avis d’imposition
v Recette des Impôts
- Distribution des avis d’imposition
-Recouvrement des impôts (remise d’avis, commandement, recouvrement forcé)
- Versement à la recette perception
- Le problème important ici est la non maîtrise de l’assiette. (Vous prenez ce qu’on vous amène)
v Mairie
- Mise à disposition du Receveur des impôts et de la Direction Départementale des Impôts des moyens financiers
- Mise à disposition du Receveur des impôts d’agents d’appui et d’agent distributeurs d’avis d’imposition
2- Recette non fiscale
Elle est caractérisée par les recettes propres, les subventions, les fonds de concours, les dons et legs.
v Recettes propres
Recouvrées par le service des affaires financières de la mairie à travers les valeurs inactives commandées, réceptionnées par la commission, poinçonner à la recette départementale des finances, retirées par le régisseur des recettes à l’aide de bon de retrait et placées par ce dernier, cette mobilisation intervient dans plusieurs secteurs à savoir : Carrières de gravier, marchés, occupation de domaines publics, panneaux publicitaires, location des biens meubles et immeubles de la Mairie, Centre multimédia, mariage, exploitation de latrines, taxi-motos, divagation des bêtes, etc.
Les opérations de recouvrement sont organisées périodiquement, des émissions radio pour un changement de comportement de nos populations dans le sens de la participation au développement local.
Des partenariats existent entre la Mairie et des ONG dans le cadre du financement de certains projets (Fonds de concours).
La Commune de Lokossa a fait un jumelage avec la Commune d’Evere en Belgique pour le financement des activités de salubrité et d’assainissement urbain.
L’Etat envoie de manière irrégulière des subventions salariales. Les autres subventions de l’Etat sont rares.
En matière de don et legs, la mairie de Lokossa n’a enregistré que des matériels électriques d’une valeur de près de 4.500.000 FCFA cette année.

VII – Difficultés de gestion rencontrées
- Manque de moyens pour faire face au développement réel de notre cité.
- Mobilisation sociale et la participation communautaire. C’est l’appropriation de la décentralisation par les communautés qui déterminent les moyens.

VIII – Besoins en renforcement des capacités
- Formation des élus
- Formation des agents de la Mairie pour une adaptation à la nouvelle forme de l’administration et sur le plan technique
- Appuis technique et financier